dimanche 28 décembre 2008

Lakeview Terrace

Lakeview Terrace



Classement : 13 ans + (violence)

Genre : Thriller

Pays : États-Unis

Année : 2008

Distributeur : Columbia

Durée : 110 min.


Résumé

Chris Mattson et son épouse Lisa emménagent dans leur première maison à Lakeview Terrace, une banlieue tranquille de Los Angeles. D’entrée de jeu, les relations avec leur nouveau voisin, le policier Abel Turner, sont tendues, du fait que ce père veuf afro-américain désapprouve leur union interraciale. Constamment harcelés par le hargneux représentant de la loi, qui cherche à les chasser du quartier, Chris et Lisa refusent de se laisser intimider. Cependant, lorsque la jeune femme apprend à son mari qu'elle attend un enfant, alors qu'ils avaient convenu d'attendre un peu avant de fonder une famille, la solidarité du couple se lézarde. Au même moment, un gros incendie de forêt, qui embrase la région, menace Lakeview Terrace.

PARTIE 1

PARTIE 2

PARTIE 3



Appréciation

Spécialiste des peintures de moeurs vitrioliques (IN THE COMPANY OF MEN, YOUR FRIENDS & NEIGHBORS) le cinéaste et dramaturge Neil LaBute aborde de façon tout aussi frontale les thèmes du racisme et de l'abus de pouvoir. Le résultat est toutefois moins probant. La faute en incombe à un scénario ambitieux mais faiblard (dont il n'est pas l'auteur), criblé d'incohérences et d'invraisemblances, dont la scène du cambriolage constitue l'exemple le plus criant. De plus, la caractérisation des personnages et leurs interactions sonnent souvent faux, tandis que l'explication des comportements haineux du flic ne suffit pas à justifier son acharnement. Dommage, car la prémisse était fort prometteuse et aurait pu donner lieu à une réflexion pertinente sur une problématique sociale toujours délicate, dans la veine du CRASH de Paul Haggis. La réalisation se révèle toutefois correcte, ménageant quelques moments de tension assez réussis, et l'interprétation est satisfaisante, Samuel L. Jackson s'imposant avec aisance dans la peau d'un personnage intimidant dont il a le secret. (Louis-Paul Rioux)




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